1991 : Génération X, de Douglas Coupland. 1995 : Haute fidélité, de Nick Hornby. 2011 : Video Games, de D.-B. Weiss, le roman culte de la génération jeux vidéo.
Adam Pennyman, employé d'une société Internet, ne se distingue en rien de n'importe quel autre employé de ce type. Ou presque. Adam a en effet une passion, les jeux vidéo, et une ambition, arriver au bout de son Catalogue des jeux obsolètes, le livre ultime sur les jeux d'arcade des années quatre-vingt. Plus que de simples distractions, Pennyman sait que ceux-ci ont fortement contribué à forger son identité. En les étudiant inlassablement, en essayant d'en extraire le contenu politique (Pac-Man comme symbole marxiste de l'insatiabilité du capital ?), voire philosophique, peut-être parviendra-t-il à savoir pourquoi et comment son existence a pu sombrer ainsi. Un jeu l'obsède en particulier, le fameux Lucky Wander Boy, et son légendaire troisième niveau qu'il n'est jamais parvenu à passer lorsqu'il était adolescent. S'il en était venu à bout, il en est persuadé, sa vie aujourd'hui serait tout autre. Très vite, ce jeu disparu va devenir une obsession pour Pennyman, qui, pour reprendre son destin en main, va partir à la recherche de Lucky Wander Boy et de son mystérieux créateur, Araki Itachi.
Avec Video Games, D.-B. Weiss a écrit le premier grand roman générationnel sur les jeux vidéo. Il nous offre au passage un tableau irrésistible des sociétés Internet et du monde des gamers et des geeks.