Les Étincelles sont pour ceux qui en ont assez. Assez de la masse qui singe le véritable universel, le difficile universel, parfois trahi lui-même par ceux-là qui devraient en porter le souci, d'autant qu'ils en portent le nom. Car ce monde entier qui cherche à tâtons sous le couvre-feu officiel qu'on lui impose, qu'on lui fabrique à grand frais, n'a pas grand-chose à attendre de ceux qui, jusque dans le sein de l'Église, exercent à leur tour un couvre-feu, obnubilés qu'ils sont par l'entretien jaloux d'un simple feu domestique, lequel laisse dans une pénétrante obscurité ceux qui sont étrangers à son cercle. Et néanmoins, dans l'immense changement « climatique » que nous traversons et qui fait littéralement fondre les structures concrètes aussi bien que mentales d'une civilisation (dont il est plus exact de dire que l'Église en fut un « ordre » plutôt que le christianisme en fut l'âme), les crispations sont inutiles et les sédentarités dérisoires : tout, du christianisme, est à redire, à revivre autrement, à redécouvrir, sinon à découvrir tout à fait.