Tandis que ses parents sont au Mexique (où son père travaille pour une compagnie multinationale), Max est envoyé en vacances chez ses grands-parents dans les Midlands. Il a dix ans, et goûte aux plaisirs de la campagne (le chemin avec les nids-de-poule ; l'atelier ; la pompe rouillée dans l'enclos) auprès de son grand-père adoré, un ancien fermier qui a le vin gai, un conteur hors pair qui, à sa façon, lui crée une cargaison d'histoires et de souvenirs. Puis s'achève le temps magique de la liberté, Max devient pensionnaire à « l'école sur la colline », il découvre un monde aux règles insondables, aux châtiments arbitraires, où les abus sont érigés en système. Mais, sur la colline, Max scelle aussi des amitiés pour la vie avec Luke, Simon, Ish... Des années plus tard, Max et ses amis sont déjà des hommes quand un lourd secret est révélé : « C'était un minuscule entrefilet, mais il disait clairement qu'un ancien enseignant local, Eric Weathers-Davis, avait été arrêté et mis en examen pour « attentat sur mineurs ». Avait-il des complices ? Qui savait ? En confrontant ses amis, Max découvre incrédule l'étendue des abus. Il se choque que les victimes aient choisi le silence et se refusent à réclamer justice. Comment peut-on être attaché à ce qui nous dévaste ? Max mesure peu à peu le poids des dommages émotionnels qu'il porte en lui. Il est temps de se rappeler, de lire entre les lignes... Car « rien ne brûle dans la mémoire comme l'injustice. »