Le jour où Marie Beniot a été fiancée à Rheal Chaisson, elle a fait ce que toute fille de 15 ans en 1942 ferait; faible, dans la cathédrale Saint-Luc. Cela a bien servi son papa! Marie n'était pas folle de joie que son papa ait choisi un chou pourri pour un mari.
Le père Fitzpatrick a appelé Marie Benoit en avant. Elle faisait face à la congrégation aux côtés de M. Chaisson. Jean-Claude, son papa, a été invité ensuite. Une Marie, perplexe, était heurtée de manière gaucheuse, alors que son papa et Rheal se serraient la main sur le devant. Le prêtre a béni le syndicat en annonçant leur engagement envers Sainte Agnies, la société d'étiquette des bancs avant, l'humble sainte Antonie des bancs arrière, et au choc horrifié de Marie et de sa bien-aimée Michèle Papineau.
Marie a été échangée contre des porcs. Quelle générosité, hein? Rheal a troqué avec Jean-Claude le contrebandier local. Jean-Claude était content. Sa fille Marie dirigeait le ménage d'une ferme porcine, il aurait une bouche de moins à nourrir. Rheal lui a donné un travail régulier.
Rheal au milieu des années 40 était un papa de sept ans. Il puait l'ode au porc, sa chemise suintait de tabac à chiquer, et ils disent qu'il a perdu sa deuxième femme de trente ans lors de l'accouchement. Les femmes des villages savaient mieux. Ce n'était pas un grand secret qu'il était deux fois veuf de sa propre main d'ivrogne. La chaleur de la Grande Cathédrale étouffait. Marie sentit son corps se balancer. Ses genoux s'affaiblirent sous elle. C’est alors que tout est devenu vierge.